Panostéite chez le chien : signes d’alerte, prévention et prise en charge
Origines et signes d'alerte
La panostéite affecte surtout des chiens de grandes races comme l’Akita Inu, le Beauceron, le Berger allemand, le Berger Belge sans oublier le Braque allemand, le Cocker, le Dogue allemand, le Golden retriever et le Labrador, le Rottweiler, le Montagne des Pyrénées et le Setter irlandais.
Les principaux signes de panostéite sont l’apparition soudaine d’une boiterie due à une douleur, d’intensité variable et souvent sans appui. Parfois le chien est incapable de se relever et peut présenter de l’hyperthermie et de l’abattement.
Les membres antérieurs sont quatre fois plus fréquemment concernés que les membres postérieurs. Les os classiquement atteints sont l’ulna, le radius mais aussi l’humérus, le fémur et le tibia. Les symptômes peuvent toucher plusieurs zones en même temps, voire passer d’un membre à l’autre, ce qui complique le diagnostic.
Cette maladie est dite auto-limitante, car elle disparaît spontanément.
Moyens de prévention
Des études penchent en faveur d’un facteur génétique héréditaire, ou d’une alimentation trop riche en protéines, mais cela reste à démontrer.
Prise en charge médicale
Le traitement consiste en du repos et l’administration d’antalgiques pour limiter la douleur.
Le pronostic est souvent bon. On observe en général une rémission spontanée 1 an à 18 mois après le diagnostic, et ce sans conséquence à long terme.
Il sera essentiel pour le vétérinaire de bien poser un diagnostic différentiel avec d’autres pathologies de l’os qui peuvent nécessiter un traitement chirurgical comme la dysplasie du coude, la dysplasie de la hanche ou encore des tumeurs osseuses ou une ostéochondrite disséquante de l’épaule.
Prise en charge de la panostéite par Agria Assurance pour Animaux
Pour un animal souffrant de panostéite et assuré avant l’apparition des premiers symptômes, Agria pourra prendre en charge, à hauteur du plafond annuel du contrat d’assurance et selon les conditions qui s’y rapportent : les consultations vétérinaires, les examens de diagnostic (imagerie) et les traitements prescrits par le vétérinaire (antibiotiques / anti-inflammatoires non stéroïdiens).